­­­­­­Avec cette nouvelle livraison, la revue Marseille poursuit sa série de numéros célébrant le soixante-quinzième anniversaire de sa création. Une longévité peu commune, marque de la place spécifique que cette publication a su prendre et conserver dans le paysage culturel marseillais.

L'année 2011 est celle des 75 ans de la revue  Marseille, un anniversaire qu'elle fêtera aussi dans ses prochains numéros en revenant sur l'historique de sa parution et sur sa vocation à mieux faire comprendre et aimer Marseille au passé, au présent , comme au futur.
C'est dans le même esprit que la présente livraison, prolongeant le numéro 213, " Des écrivains dans la ville", paru il y a cinq ans, ouvre ses pages à quelques-uns de ceux qui, dans le passé, ont écrit sur Marseille, qu'ils en soient originaires ou non.

Le plus souvent, le sacré et le profane se rencontrent et se combinent pour aboutir à des traditions qui, loin d’être immuables, se transforment au fil du temps, tout en participant de façon pérenne à une culture qui, particulièrement dans une ville comme Marseille, est sans cesse appelée à s’enrichir de celle de "l’autre" pour participer à un patrimoine commun.

La présente  livraison fait une place de choix au théâtre à Marseille des années 1930 à nos jours. Elle s’appuie le plus souvent possible sur le témoignage direct de ceux (comédiens, directeurs de salle ou chefs de troupe, techniciens, enseignant ou journalistes spécialisés) qui ont fait ou font encore vivre dans leur diversité les multiples aspects d’une activité essentielle à l’expression de l’âme d’une cité particulièrement connue pour être sensible au spectaculaire.

Langage universel, la musique, qu'elle soit classique ou contemporaine, trouve dans une ville ouverte au monde comme Marseille, pleinement matière à s'exprimer et à toucher une grande diversité de publics. Quinze ans après une première publication (n°175), la revue Marseille rouvre le dossier en donnant une large part à l'état actuel et aux évolutions récentes de la musique dans la ville, à son enseignement, à sa pratique et à sa diffusion.

L'année 2010 va être notamment marquée à Marseille par l'ouverture de la Maison des Cinématographies Méditerranéennes dans l'ancien château de la Buzine magnifiquement réhabilité, le célèbre "Château de ma mère"  de Marcel Pagnol.

Comparé au mot « travail », qui implique une nécessité, une contrainte sinon une souffrance, le mot « métier » est plus noble. Il suppose l’aboutissement d’un long processus de formation, avec l’acquisition, la maîtrise et la fierté d’un savoir-faire.
« Il n’y a pas de sot métier » dit le proverbe, mais il y a des petits métiers des rues. Humbles, populaires, assez souvent disparus, ils sont porteurs de l’image attendrissante d’une vie quotidienne passée que l’on retrouvera ici évoquée par la carte postale ou par le cahier final de Georges Reynaud.

Il est mille et une façon de meubler ses moments de loisirs. Chacun le fait en fonction de ses penchants naturels, de sa culture, de ses moyens financiers, du temps disponible, mais aussi du cadre de vie habituel, s’il est résident, ou exceptionnel, s’il est touriste, dans lequel il est plongé.